Prendre du temps pour soi
- Régis DAUPHIN
- 21 mai 2019
- 2 min de lecture

J’entends régulièrement dire que la dentosophie est contraignante, que l’on n’a pas de temps à consacrer à son traitement, euphémisme pour signifier « pas de temps à perdre ».
Oui, la dentosophie est contraignante, et c’est même là le coeur du succès de cette thérapie. Votre traitement est un renversement de vos habitudes de vie, car pour la première fois sans doute, il va falloir trouver un bien qui est devenu un luxe : du temps. Et du temps pour vous. Sans rien faire d’autre que d’avoir un morceau de caoutchouc en bouche.
Dans nos habitudes consacrées, dans leur extrême majorité, à la perte de temps ou à la course après le temps, on va vous demander de vous arrêter. De prendre une heure par jour pour vous, à rester allonger avec votre activateur et faire vos exercices. Si vous ne le faites pas de votre plein gré, le corps a trouvé un autre moyen bien plus radical de vous stopper de force : la maladie. Bien sûr, celle-ci s’exprimera selon le terrain de chacun, mais vous pouvez être certain de tomber malade pour vous contraindre à vous arrêter dans votre rythme effréné et prendre, ou non, du temps pour vous.
Les conséquences sont rapidement ressenties. La pratique de la dentosophie permet de se recentrer, et ainsi de retrouver son Moi, sans doute pour beaucoup de monde totalement inconnu, déformé qu’il est par des années de pression sociale et d’éducation plus ou moins réussie. La guérison physique, ainsi que l’alignement des dents, s’accompagne d’un changement total de la façon dont vous appréhendez votre vie. Et s’il y a des changements à y effectuer (travail, relations, comptes à rendre), ils seront presque faits sans que vous vous en rendiez compte.
Ceci est d’autant plus vrai et remarquable dans le cas de traitements d’enfants. A cet âge, jusqu’à 10 ou 12 ans (mais la remarque est vraie pour toute la vie), les parents doivent être acteurs des séances d’activateur de l’enfant, et rester à ses côtés. La contrainte est alors double : non seulement l’enfant doit trouver du temps, mais les parents aussi ! Mais le bénéfice est aussi double : l’enfant se soigne, et les parents renouent un lien (parfois jamais créé) avec lui. Et c’est tout l’environnement familial qui s’en retrouve boulversé, et à travers la thérapie du petit, les parents se guérissent à travers lui.
Un simple activateur peut changer une vie, et dans tous les cas il y a d’importants changements. L’harmonie bucco-dentaire n’est pas une fin en soi, elle n’est au final que le reflet de l’harmonie qui peut régner dans un être humain. Et c’est bien celle-ci que les gens doivent viser lorsqu’ils comment la dentosophie, les déséquilibres dentaires se corrigeront d’eux-mêmes.
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